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les travaux de l’Echangeur de l’amitié ivoiro-japonaise lancés pour un coût de 28 milliards de FCFA

Le chef du Gouvernement ivoirien a procédé ce jour au lancement des travaux de l’Echangeur de l’Amitié Ivoiro-Japonaise, en présence de l’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Japon en Côte d’Ivoire et du ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi.

Ce projet phare constitue une des retombées tangibles de la visite officielle effectuée par le Premier Ministre japonais, Son Excellence Monsieur Shinzo ABE en Côte d’ivoire, du 10 au 11 janvier 2014.

D’une valeur de 28 milliards FCFA, il est financé principalement par le Gouvernement japonais, à travers une aide financière non remboursable, à hauteur de 25 milliards FCFA et une contribution de 3 milliards FCFA de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Avec le lancement des travaux de ce jour, Duncan estime que la capitale économique, sera dotée dans trois ans, au terme des travaux, d’un ouvrage structurant, moderne et fonctionnel.

Selon lui, au niveau sectoriel, l’échangeur de l’Amitié Ivoiro-Japonaise s’inscrit dans un vaste programme de réalisations d’infrastructures de transport entrepris par le Gouvernement pour renforcer les fonctions urbaines, améliorer la qualité de vie, faciliter les activités économiques en offrant une meilleure mobilité et un cadre de vie sain aux abidjanaises et abidjanais.

«Ce programme, s’intègre dans un vaste ensemble dénommé Projet de Transport Urbain d’Abidjan (PTUA), d’un coût global de 500 milliards FCFA. Il est financé conjointement par l’Etat de Côte d’ivoire, la Banque Africaine de Développement, la JICA et le Fonds Mondial pour l’Environnement. Environ 79% de ce montant seront alloués à la mise en place d’infrastructures dont les autoroutes de sorties Est (vers Adzopé) et Ouest (vers Songon), le prolongement du Boulevard Latrille, » a expliqué le Premier ministre ivoirien.

Il a indiqué que la construction de trois (03) échangeurs est actuellement à l’étude et ‘ devrait être financée spécifiquement par la JICA.

Ces projets permettront de régler l’important problème d’engorgement en trois principaux points du boulevard Latrille.

Il s’agit du carrefour de l’Ecole de Police, du carrefour de la Riviéra 3 (Orca), et du rond-point de la Palmeraie.
Tout en remerciant le Japon, Duncan a rappelé que les études ont démontré que ce carrefour qui fait la jonction entre les zones Nord et Sud du District d’Abidjan enregistre en moyenne un trafic journalier de plus de 130.000 véhicules.

Pour lui, ce chiffre démontre bien que les accumulations quotidiennes de véhicules à cet endroit constituent un handicap énorme pour les activités du secteur privé, moteur de la croissance économique de la Côte d’Ivoire.
Selon les prévisions, après la livraison de l’échangeur, le temps de parcours du même trajet, aux heures de pointe, sera réduit au cinquième du temps actuel.

C’est pourquoi, le Premier ivoiriens a salué les responsables de l’entreprise japonaise DAIHO (entreprise chargée des travaux), qui ont selon lui la capacité à tenir le délai de 3 ans imparti à la réalisation du projet.

Il a enfin invité les entreprises ivoiriennes qui prendront part à la réalisation de l’ouvrage à s’approprier ce savoir-faire japonais.

L’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Japon en Côte d’Ivoire a indiqué que cet ouvrage est le premier projet matérialisant la reprise de l’aide financière non remboursable de grande envergure du Japon en faveur de la Côte d’ivoire, suspendue jusque-là en raison des 10 années de crise qu’a connu le pays.

Selon lui, le Japon a décidé, dans un premier chef, d’appuyer le rétablissement des fonctionnalités de la ville d’Abidjan en tant que capitale économique de l’Afrique de l’Ouest.

Cet appui à la ville d’Abidjan vise à promouvoir davantage de développement en Côte d’ivoire. Aussi, la Côte d’Ivoire étant le point de départ du corridor Abidjan — Lagos. Il a rassuré les ivoiriens que les travaux de construction de l’Echangeur seront exécutés de manière à n’affecter qu’au strict minimum, le trafic routier environnant et le quotidien des populations.

«Tout au long des travaux, nous envisageons partager le savoir-faire du Japon avec les ingénieurs, techniciens et ouvriers ivoiriens qui prendront part à la réalisation de l’ouvrage, donnant ainsi lieu au transfert de la technologie japonaise. Ce sera l’occasion pour vous, et je vous prie d’admirer l’exécution de travaux de construction à la japonaise, » a conclu le diplomate japonais.


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