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Côte d’Ivoire – Mines, le Britannique Randgold parie sur la Côte d’Ivoire

Source : Ouakaltio OUATTARA LE JDA | 01.08.17

Entre le Mali, le Sénégal et la Côte d’Ivoire, la compagnie minière Rangold Resources a fait son choix. Selon son Directeur Mark Bristow, le potentiel du sous-sol ivoirien lui offre des garanties, même si elle doit se confronter aux menaces que représentent les orpailleurs clandestins.

Les dirigeants de la britannique Randgold Resources, qui exploite la mine d’or de Tongon à Boundiali, se frottent les mains. Et pour cause, les deux premiers trimestres de 2017 ont été très productifs et la compagnie devrait pouvoir atteindre son objectif de 285 000 onces cette année. Avec un objectif de production de 300 000 onces en 2018, la société  compte poursuivre ses investissements en Côte d’Ivoire, où l’activité minière contribue à hauteur de 5% du Produit intérieur brut (PIB).

Satisfaction  « Si je devais prendre un pari, je le prendrais sur la Côte d’Ivoire, où nous avons découvert à Boundiali une minéralisation de plus de 50 kilomètres, ce qu’on ne peut voir ailleurs », a lancé, l’air visiblement heureux, le Président directeur général (PDG) de Randgold, Mark Bistrow, le 24 juillet. Une conviction fondée sur le potentiel du sous-sol ivoirien, la qualité des infrastructures, la compétence des ressources humaines et l’attractivité du code minier, ajoute-t-il. La plus importante compagnie d’exploitation minière en Côte d’ivoire indique avoir investi un peu plus de 180 milliards de francs CFA en cinq ans pour développer des mines de classe mondiale, dans un pays dont le potentiel aurifère reste encore sous exploité.

Des investissements qui devraient permettre à Randgold d’atteindre une production de 8,9 tonnes en 2017 contre 8 tonnes en 2016, essentiellement pour la mine d’or de Tongon. En attendant la publication des chiffres du second trimestre 2017, le 13 août, la compagnie rappelle que la mine de Tongon a contribué pour 520 milliards de francs CFA à l’économie ivoirienne sous formes de redevances, d’impôts, de dividendes, de salaires et de paiements des fournisseurs locaux et communautaires depuis 2010, date du début de ses activités.

Les clandestins en embuscade Mais au-delà de cette satisfaction, le PDG Mark Bristow s’inquiète de la présence de plus en plus fréquente d’orpailleurs clandestins, parfois sur des sites où l’entreprise détient des permis de recherche ou d’exploitation. En cause, le gouvernement, dont les campagnes lancées contre les orpailleurs clandestins depuis 2014, ont du mal à atteindre les résultats escomptés. « Il faut que l’État prenne des décisions radicales contre ce « crime organisé », plaident les dirigeants de Randgold, qui ne manquent pas de pointer du doigt « certains responsables à un certain niveau, car les clandestins ont l’air d’être protégés. » Toutefois, ils restent prudents, dissociant clairement les orpailleurs traditionnels organisés par le code minier, et les clandestins.


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