Valorisation simplifiée des déchets: Quatre entités s’inscrivent dans la démarche
[29-03-17 15h00] Selon la ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable, Anne Désirée Ouloto, la problématique des déchets solides ménagers et assimilés est aujourd’hui une réelle préoccupation en Côte d’Ivoire.
Valorisation simplifiée des déchets: Quatre entités s’inscrivent dans la démarche
Un accord multipartite a été signé ce mercredi 29 mars 2017, à Abidjan-Plateau, entre la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (Cci-Ci), la mairie de Grand-Bassam, l’Agence nationale de la salubrité urbaine (Anasur) et l’Association des hôteliers, restaurateurs et agents du tourisme de Grand-Bassam (Horest), dans l’intention de créer une plate-forme de traitement et de valorisation simplifiée des déchets dans la ville de Grand-Bassam.
Selon la ministre de la Salubrité, de l’environnement et du Développement durable, dont le discours a été lu par son représentant, Dr Kamelan, la problématique des déchets solides ménagers et assimilés est aujourd’hui une réelle préoccupation en Côte d’Ivoire. Ce, « d’autant plus qu’uniquement pour le district autonome d’Abidjan, ce sont environ 3600 tonnes de déchets qui sont produits quotidiennement soit un peu plus de 1,3 million de tonnes par an », avance-t-elle. De ce fait, elle s’est félicitée de ce projet qui, selon elle, contribue au dynamisme du partenariat public-privé en Côte d’Ivoire.
Pour le président de la Cci-Ci, Faman Touré, le secteur du Tourisme et de l’Hôtellerie demeure l’un des axes prioritaires de sa mandature 2016-2022. Et le projet de valorisation simplifiée des déchets marquera, dit-il, la matérialisation d’une ambition partagée par la mairie de Grand-Bassam et Horest de faire de cette ville historique, une ville verte. Mieux, « il marquera ainsi la naissance d’une économie circulaire pour la ville de Grand-Bassam. L’économie circulaire est une économie où le déchet se fait ressource, devenant ainsi une matière première comme une autre, utilisée pour produire des biens, de l’énergie, du compost et bien d’autres choses », ajoute le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire.
Au dire du maire de la ville Grand-Bassam, Georges Philippe Ezaley, sa commune a été première dans beaucoup de chose et l’une de leurs ambitions est de devenir demain la première ville durable de la Côte d’Ivoire. « C’est pourquoi, nous avons entrepris une démarche systémique à l’issue de la Cop 21, qui a permis à la ville de mettre une feuille de route dans la démarche du développement durable. Un expert avait été recruté pour accélérer la mise en œuvre des projets dans ce sens », a indiqué le maire.
Selon le président de Horest, M. Ouattara Alassane, avec ce projet, son groupement va amorcer un autre pan du tourisme made in Grand-Bassam, en inscrivant leurs actions dans la dynamique du tourisme durable. » La ville durable est pour nous, un cadre où prennent sens, des projets collectifs relatifs au développement humain et à l’héritage qui sera légué aux générations futures, dont nous avons la responsabilité en tant qu’opérateurs économiques », fait-il remarquer.
Kamagaté Issouf
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